Bien chère yogini, bien cher yogi,
Bonjour! 🌞
Je vais commencer par vous dévoiler (une partie 😉) de mon projet pour les stages d’été.
Si vous nous avez rejoint il y a peu, je vous éclaire sur la formule des années passées que je vous résume ici:
à Roquefort les Pins, dans mon studio équipé Iyengar®
un stage niveau 1 et un stage niveau 2 deux semaines d’affilée
en petit groupes de 9 participants maximum
par demi journée (3 heures de pratique), soit le matin, soit l’après midi (donc 2 groupes/jour)
du dimanche au jeudi avec une session optionnelle au bord de l’eau le vendredi matin suivie d’un petit déjeuner à la plage (et baignade😉optionnelle également)
Pour ne pas trop perturber les habitudes des aficionados, je vais maintenir cette formule mais pour un seul stage, tous niveaux, du dimanche 20 juillet au jeudi 24 juillet avec la fameuse et apppréciée session matinale au bord de l’eau le vendredi 25 juillet. Ce stage va bientôt être en ligne mais je vous recommanderai de bien attendre que ma proposition surprise soit en ligne également car si vous réservez les deux, il y aura un petit cadeau bonus pour vous 🎁
De quoi ai-je envie?
En vérité, j’ai envie d’avoir envie. 😄
Même si mon studio est dans un joli endroit, ouvert sur le jardin, je me suis rendue compte que mon cœur appelle un moment de partage, en immersion dans la nature, avec une proposition yogique plus complète.
J’ai envie d’offrir aux participants une pause, une retraite, une possibilité de se ressourcer et de se faire du bien de manière plus globale, dans le même esprit que notre cure Ayurvédique au Kérala (c’est tout bientôt! Nous partons le 5 avril!).
J’aime la fluidité, quand les choses viennent à moi sans que je doive aller les chercher. D’ailleurs, je pense que ce que j’entends peut toujours servir un jour, plus tard. Je me suis souvenue que Sylvaine, enseignante Uniyoga , passionnée et formatrice en permaculture (et aussi kinésithérapeuthe), m’avait parlé d’un lieu dit “magique” à Saint Jeannet. Il se trouve que j’adore ce village. Il a quelque chose. Au pied du Baou, il est le point de ralliement de beaucoup de randonneurs. Il est aussi perché sur les hauteurs (de l’air, de l’air!). On a l’impression d’être loin quand on y va mais en fait ce n’est pas si loin (ceci dit tout dépend où on habite) puisqu’on est seulement à 20 minutes de l’aéroport de Nice (juste pour vous donner une référence).
Le fameux Baou:
Bref ce village me plaît.
Puisque je suis sur le registre de mes envies, je ne souhaitais pas réserver un lieu qui soit loin (pour les sudistes 😉), en dehors des Alpes Maritimes. Vous avez certainement entendu parler d’un nouveau style de vacances: on part, oui mais à côté de chez soi. Ceci dit, que vous veniez à Roquefort ou à Saint Jeannet si vous habitez loin, cela ne change rien pour vous, n’est-ce pas?
Le critère d’une salle toute équipée Iyengar® ne rentrait pas dans mes priorités (je vous surprends n’est-ce pas? 😉). Non, je voulais de l’air, de l’espace, une immersion dans la nature, dans le même esprit que notre magnifique terrasse sur le toit au Kérala. En bonne Vata que je suis, je n’avais aucune envie de vous proposer de vous enfermer entre 4 murs. Chez moi c’est différent, j’ai quand même l’impression qu’on est très proche de l’extérieur avec toutes les baies ouvertes.
Regardez ce beau Shala de yoga avec terrasse couverte de 60m2:
Qu’en dites-vous?
Regardez, celui-ci c’est au Kérala:
Et ce bassin de baignade naturelle, vous plaît-il? (retour dans les Alpes Maritimes)
Entouré d’une généreuse végétation
C’est quand?
Comme c’est nouveau et non ritualisé (les yogis aiment bien les rituels 😉), j’ai opté pour le grand weekend du 14 juillet:
arrivée le vendredi 11 juillet à partir de 16H - pratique douce de récupération à 17H30
départ le mardi 15 juillet à 14H après les 3 heures de pratique du matin et le déjeuner
Le programme sera complété des horaires mais grosso modo:
3 heures de pratique le matin de 8H30 à 11H30
2 heures 30 de pratique restaurative et pranayama en fin de journée
Vous aurez deux options
Option 1: l’immersion de jour
Vous nous rejoindrez pour la pratique du matin, suivie d’un déjeuner (du bio, vegan, concocté avec amour par un chef argentin m’a t-on dit 😋). Vous profiterez des espaces détente du parc de 1 hectare en lisière de forêt, du bassin de baignade naturelle, du sauna, de la pièce-cocon de méditation. Vous serez en forme pour la pratique récupération et pranayama du soir qui se terminera à 19H.
C’est une très bonne formule si vous habitez ou réservez un logement à proximité.
Option 2: l’immersion complète
Vous serez hebergé-e dans l’un des 3 écolodges. Comment vous les décrire? Aucun ne rencontre un vis à vis. Chacun comporte sa terrasse, son espace détente, une cuisine (extérieure) fonctionnelle (même si les repas seront prévus), une douche (au moins) et ses toilettes sèches. Ils sont modulables. La capacité maximale d’hébergement est de 14 personnes: un écolodge de 8 places, un de 4 et un de 2. Chaque personne aura son espace d’intimité car les lits sont séparés par un rideau. C’est pour cela notamment qu’il y a une formule externe, car le Shala peut accueillir 18 ou 20 personnes pour 14 couchages.
Le dîner sera inclus ainsi qu’une légère collation le matin.
J’ai envie de dire que c’est la formule idéale si on se place dans un esprit “retraite”. On pose sa voiture et basta.
Comment s’inscrire?
Comme pour l’Inde vous recevrez via une newsletter dédiée (ou la prochaine) , un bulletin de pré-réservation en ligne.
Je vous enverrai le lien pour vous inscrire en avant première sur mon site pour la partie enseignement. Parallèllement, vous recevrez un lien de paiement de la part du lieu de retraite pour réserver votre place en fonction de votre option (immersion journée ou immersion complète).
Cela vous ispire t-il? C’est une formule plus courte en durée mais avec plus de yoga que dans la formule stage habituelle. Vous pouvez déjà mettre des croix sur votre agenda, aussi bien pour cette retraite du 14 juillet que pour le stage à Roquefort les Pins.
Le thème?
Il me semble l’avoir déjà évoqué.
Le thème de l’été sera asana-prana/prana-asana ou la relation entre le souffle et la posture. Le tout toujours abordé sous le prisme des Dosha (les constitutions ayurvédiques).
L’Ayurvéda, la médecine ayurvédique ancestrale indienne met en lumière différents cycles. Il y a notamment le cycle des saisons qui doit impcter notre mode de vie et notre pratique.
Geeta Iyengar était Dr en Ayurvéda. Ses “prescriptions yogiques” (je parle du yoga thérapeutique) devaient, je le suppose, tenir compte de la constitution des élèves. En vérité, j’ai appris cette spécialité de Geeta tout récemment. Il me semble incroyable (je pèse mes mots) que ce savoir n’ait pas “transpiré” dans l’enseignement qui nous a été transmis dans l’héxagone. Je me sens évidemment encore plus légitime et à ma place dans mon exploration (autodidacte) de l’Ayurvéda. J’ai l’impression de “boucler une boucle”, d’être, enfin, dans quelque chose de “rond”.
Mon enseignante indienne, Shobba Shetty (je ne prends plus de cours en ligne avec Shobba mais nous restons en contact et liées), qui était à Pune pour les célébrations, a acheté pour moi quelques ouvrages à l’Institut, dont un petit livre de Geeta : “Yoga et Ayurvéda”. Ciel, comme j’aurais aimé l’avoir entre les mains plus tôt! Shobba a remis les livres à une enseignante de yoga Iyengar parisienne, Kazuko qui me les a envoyés. Je suis très touchée par cette belle chaîne de solidarité. Je me sens tellement reconnaissante! 🙏
Geeta écrivait qu’en été les postures doivent être effectuées avec un minimum de gaspillage d’énergie. Il ne faut pas aggraver Pitta et le feu digestif.
Travailler avec le souffle sera d’une grande aide pour respecter ces recommandations.
Le yoga réflexif, la troisième voie ?
Il ne s’agit ni d’avoir des bons réflexes (quoique!), ni de réfléchir 😅.
Alors?
Vous savez que le yoga est l’arrêt des fluctuations du mental ou des pensées auutomatiques (Yoga Citta Vrtti Nirodha). Même sur le tapis, il semble que beaucoup de pratiquants soient en mode pilotage automatique, dans “le faire” plutôt que “le ressentir”. C’est ainsi qu’on enchaîne les postures, par réflexe. Le temps d’observation et d’intégration se trouve ainsi avalé, mangé. Il y a pourtant tellement à percevoir et à ressentir!
Prenons un exemple, extrait des cours de la semaine dernière et de ce début de semaine.
La semaine dernière, pour préparer les extensions arrière, nous avons pratiqué Supta Badha Konasana en début de séance. J’ai poursuivi ce début de semaine dans un contexte de séance de récupération à tendance pranayamique. La posture suivante était Adho Mukha Virasana, une flexion avant, toujours avec le support du bolster. Entre les deux, j’ai marqué une pause en position assise en virasana (assise sur les talons, genoux écartés). Il s’agissait de ressentir l’impact de Supta Badha Konasana et de revenir avec un dos neutre avant de glisser en Adho Mukha Virasana. C’est ce que j’appelle la 3ème voie, caractérisée par une 2ème posture de neutralisation réflexive entre deux postures qui s’enchaînent a priori.
Comprenez-vous ce que je veux dire?
Pourquoi cette pose- pause? 😉
J’y vois plusieurs grandes utilités:
Pour les débutants, pour faciliter l’apprentissage. On est alors essentiellement sur le registre physique pour vérifier les appuis, le bon positionnement
Après les postures en tenue prolongée, en guise de retour, pour “revenir au neutre” comme disent les Québécois.
En cas de corps douloureux. Il est impératif de ne pas ignorer sa douleur ou son inconfort. C’est le principe même d’Ahimsa, la non violence. Cela peut être une “bonne douleur”, celle qui disparait quand on revient de la posture. On la regarde disparaître (c’est plutôt agréable 😊). Mais il peut aussi y avoir des douleurs (avec des intensités différentes) engrammées dans le corps qu’il faut reconnaître, analyser et apaiser, avec la respiration notamment.
Pour travailler sur les énergies plus subtiles, de manière plus intériorisée, en route vers Pratyahara, le retrait des sens. Cette pose-pause peut être considérée comme un moment d’intégration.
Pour concentrer Vata, pour tempérer les ardeurs de Pitta, pour garder Kapha en alerte
Si vous ne connaisssez pas encore votre Dosha, c’est le moment de faire le test (issu du centre Ayurvédique Madukkakuzhy). Rien ne vaut le regard du Vaidya, le médecin Ayurvédique, mais c’est déjà une première approche. Vous recevrez un fichier PDF avec des recommandations de pratique en fonction de votre Dosha, extrait du livre Yoga Enchanté, Santé et Ayurvéda.
Si, vu de l’extérieur, cela ressemble à une interruption, il n’en n’est rien. C’est au contraire prendre conscience de l’évolution de nos corps (nous avons 5 “corps” ou enveloppes). C’est ressentir comment nos Koshas intéragissent et se transforment. Principalement Annamaya Kosha (le corps physique), Pranamaya Kosha (le corps énergétique) et Manomaya Kosha (le mental ou corps émotionnel). Même si on ne peut l’expliquer, on ne peut que constater qu’il se passe quelque chose.
Parfois, cette approche mérite d’être pratiquée avant la posture. Prenons l’exemple de Sirsasana. Le fait de simplement poser sa tête produit un effet très spécifique. Poser sa tête au sol crée une pression qui peut être perçue comme un massage ou une douche cérébrale. De manière mécanique, on entend moins bien, c’est comme si on entrait dans un cocon. Le cerveau s’étale et se relâche, un peu comme le soupir instinctif quand on passe le pas de sa porte après une journée de travail. Le soupir de décharge. C’est tellement dommage de sauter cette étape préliminaire. Il n’est pas nécessaire que ce soit long.
Que faire pendant cette étape?
Consciemment, on passe en revue nos 3 corps:
notre position qui mérite souvent des micro ajustements, incluant le relâchement des tensions
notre respiration: nous devons la rendre douce et régulière
notre état d’esprit (il peut y avoir des peurs cachées)
En résumé, ce que j’appelle le yoga réflexif correspond tout simplement à une certaine maturité yogique. Cela devrait éviter une pratique écervelée (distraite), ou endiablée (en “attaquant” les postures). Cela correspond à un moment de concentration, Dharana, qui active Manomaya Kosha.
Pinca Mayurasana votre posture du jour
Je sais que nous sommes la dernière semaine du mois, donc une ambiance pranayamique. Oui! Mais il y a toujours un côté pile et un côté face. Le pranayama nécessite de belles ouvertures de poitrine (notamment) et Pinca Mayurasana n’a pas son égale pour ouvrir nos épaules et notre cage thoracique.
C’était aussi la posture reine du stage de dimanche dernier. Si vous y étiez, la préparation aujourd’hui sera un peu différente.
Restera le fil conducteur: la légèreté. Pinca veut dire menton mais aussi plume. L’idée sera donc de ressentir la légèreté de la plume. De manière plus générale, j’ai appris que la sensation de plenitude dans une posture s’accompagne obligatoirement du ressenti de légèreté (quel que soit son poids 😉).
Beaucoup de personnes, encore plus celles souffrant d’hypertension, concentrent beaucoup de contractions dans les muscles intercostaux. Sans le savoir ni le percevoir, la cage thoracique qui devrait être ouverte, donc avec un ressenti d’espace et de liberté, se transforme en bloc de béton, avec des fibres très ressérées.
Pinca Mayurasana peut contribuer à briser ces micro-chaînes.
Rassurez-vous, les préparations et l’approche réflexive vous permettront de recevoir les bénéfices de Pinca Mayurasana même si vous ne montez pas dans la posture.
On se retrouve ce soir pour expérimenter à 18H30 ⬇️
Avec Pinca Mayurasana on apprend à déployer ses ailes à partir d’un haut du dos compact et d’un bel ancrage au sol. N’oubliez pas que les créatures volantes se posent aussi parfois, donc pas de souci si l’envol sera pour une prochaine fois!
le cours en ligne:
vous recevrez un mail 15 minutes avant la séance: vérifiez vos SPAMS
Si vous avez un empêchement je vous envoie le replay
Si vous êtes abonné-e à l'application "le yoga enchanté" la séance est mise en ligne dès le lendemain
Je vous invite à réserver vos cours à l’avance pour assurer votre place
Vous pouvez aussi passer par le site internet :
Il est également possible de télécharger l’application Bsport :
Inscrivez-vous également pour le prochain stage à Mouans Sartoux le dimanche 2 mars de 9H30 à 12H30
Je me réjouis de vous retrouver sur le tapis.
Si vous appréciez mes écrits, n’hésitez pas à partager. N’hésitez pas, non plus, à me faire part de vos observations.
Namasté
Isabelle