Les petits secrets des Conventions Iyengar 2024
Parivritta Trikonasana une torsion aux multiples facettes
Bien chère yogini, bien cher yogi,
Me voici de retour après les Conventions de Yoga Iyengar®, convention nationale ouverte à tous et ensuite convention des enseignants. L’invitée, notre enseignante, était Lois Steinberg, une américaine d’Illinois qui a étudié 38 ans avec la famille Iyengar®. Si vous comprenez l’anglais, je vous suggère de consulter sa bio directement sur son site ICI
Si je dois résumer (et c’est difficile!) elle est très sachante. Son enseignement est de nature technique et thérapeutique. C’est un petit bout de bonne femme comme on dit, joviale, sympathique et dynamique. Elle est aussi posée et ancrée. Je l’ai perçue comme étant nourrie par une pratique complète (asana et pranayama), quotidienne. Elle a merveilleusement bien contrôlé le groupe, autour de 300 personnes pour la convention nationale et 140 pour la conventions enseignants, sans compter les nombreux participants en zoom. Evidemment très expérimentée, elle a su allier structure et spontanéité. Elle nous a régalé de petites histoires et d’anecdotes. J’ai particulièrement apprécié sa totale transparence sur son vécu personnel. Il est clair qu’elle a développé une énorme expertise notamment sur la santé des femmes (mais les hommes ne sont pas laissés pour compte!) grâce à ses nombreuses pathologies et pas des moindres. Comme elle nous l’a dit, après son doctorat, quand elle est arrivée à Pune, elle était une “broken woman” (une femme cassée) à tous les niveaux (physiquement, mentalement, émotionnellement). Elle y est restée deux ans. Elle est l’auteur de plusieurs livres à vocation thérapeutique: sur la nuque et les épaules, les genoux, le cancer, ainsi qu’un guide sur la pratique pour les femmes. Ses livres sont en anglais et accessibles à partir de son site.
Après nos conventions et même pendant, j’ai interrogé plusieurs personnes avec la question “si tu devais retenir une chose de cette convention, qu’est-ce que ce serait? Ou bien résumer ce que tu retiens”. J’ai été surprise des réponses, en fait, je n’en n’ai pas eu beaucoup. J’ai entendu “c’était tellement riche que c’est impossible à résumer”. Certaines ont mis en lumière quelques points clés qui ont fait “tilt” dans leur pratique. Evidemment je me suis posé la question. Je vais détailler un peu mais pas trop, en quelques points car lorsque je vais à une convention, je suis ouverte:
aux révélations (waouh! je ne savais pas ou je n’avais pas réalisé)
aux émotions (il est indispensable pour moi de ressentir un moment d’émotion, même fugace)
au questionnement (ce qui m’a interpellée)
à un point nouveau majeur qui va nourrir mon enseignement (en fait il y en a beaucoup mais je pense au plus grossier qui peut concerner tous les niveaux de pratiquants)
à l’anecdote qui m’a marquée et que je n’oublierai jamais
Si vous me lisez et que vous étiez à une ou aux deux conventions, ce serait super si vous pouviez m’envoyer vos impressions, peut-être selon la même trame. Cela me donnera d’autres paires d’yeux et d’oreilles! Et qui sait, je partagerai peut-être plus largement lors d’une newsletter.
Je vais commencer par le moment d’émotion
Les conventions marquantes sont celles qui me tirent les larmes, à un moment donné. Je vous raconterai mes souvenirs les plus marquants plus tard. Cette fois-ci, la tonalité technique et thérapeutique de la convention ne laissait pas présager un élan émotionnel. Cela m’a prise complètement par surprise, lors de la première convention. En nous guidant dans Paschimottanasana, Lois nous a donné un point clé, nouveau pour moi, qui consiste à presser les chevilles externes vers l’intérieur. Ce faisant, mes doigts ont étiré les chevilles internes vers l’avant, dans un mouvement circulaire. J’ai immédiatement perçu la sensation “feel good” qui émerge lorsque l’action est juste. Lois nous a confié que c’était la dernière instruction qu’elle a reçue de Guruji. J’ai alors ressenti une intense connexion. Quelque chose d’indescriptible s’est produit, déclenchant des larmes que je ne saurais qualifier.
Le questionnement, la remise en question
Franchement, le sujet n’est pas nouveau et concerne le Pranayama et la place que nous lui accordons dans notre pratique.
Pendant les conventions, l’enseignant passe par une phase d’observation. Il obtient une vision macro quasi instantanée du niveau de pratique des participants, points forts et points faibles pour faire simple. Lois a immédiatement pointé la pratique du Pranayama en précisant de manière très diplomatique qu’il y avait une grande marge d’amélioration. Cela ne concernait pas uniquement je pense les techniques de pranayama mais aussi la qualité de la posture en position assise, la justesse du Jalandhara Bandha (le sceau de la gorge). J’ai retenu la petite histoire qu’elle nous a racontée:
Un jour, Guruji demande aux élèves de la classe “qui n’a pas pratiqué le Pranayama ce matin?” Seulement deux personnes courageuses se sont “dénoncées”, l’une d’elles étant Christian Pisano que vous connaissez bien, au moins de réputation. Pour les “punir” Guruji les a isolés sur l’estrade en leur demandant de regarder la classe. Comme l’a dit Lois, en réalité, tous les autres se sont sentis punis, tellement ils se sont sentis coupables.
Cette question remet les pendules à l’heure. Nous devrions tous, le matin de préférence, consacrer un temps de pratique au Pranayama. BKS Iyengar disait que Asana et Pranayama sont comme les deux ailes d’un oiseau. Personnellement en ce moment je pratique Nadi Shodana, la respiration digitale alternée qui est la technique la plus équilibrante, très salutaire en cette période Vata. Cela pose aussi la question de l’enseignement du Pranayama qui se fait à partir de la deuxième année. C’est légitime au vu des difficultés pour des pratiquants réguliers à adopter la bonne posture pour le Pranayama. Toutefois, dans les cours, les asanas priment indiscutablement. Quand on pense à une pratique personnelle, on pense aux postures, alors qu’il serait certainement opportun de prioriser le Pranayama.
Mon amie Estelle a donné pendant plusieurs années des sessions de 30 minutes de pranayama du lundi au jeudi, de 7H45 à 8H15. Elle a eu beaucoup de succès mais cela aurait dû être un ras de marée car elle était la seule à proposer cette pratique quotidienne.
Je vous laisse avec ces réflexions sur la place que vous donnez au Pranayama dans votre pratique.
La révélation
N’attendez pas un énorme scoop. Simplement, quand on parle du yoga Iyengar®, ce qui ressort c’est l’alignement. Lois nous a expliqué que l’idée que l’on se fait de l’alignement en occident irritait beaucoup Guruji. Elle nous a livré et distillé tout au long de notre pratique ce qui est entendu par alignement en yoga Iyengar®: il s’agit en fait d’aligner la peau, la chair et l’os. Et ça c’est une grosse affaire! Et d’une subtilité et complexité extrêmes. Par exemple, Lois nous a dit que Guruji a pratiqué Padmasana jusqu’à la fin. Un jour il s’est exclamé “j’ai Padmasana!” Bien sûr, il pratiquait cette posture depuis de nombreuses années. Mais il lui a fallu tout ce temps pour atteindre l’alignement parfait: peau, chair et os.
Nous avons tenté l’expérience à deux. En Utthita Trikonasana. Lois nous a montré la correction habituelle pour ouvrir la poitrine en tirant le bras levé, l’autre main généralement posée sur le haut de la poitrine supérieure. Puis elle nous a indiqué de tenir le bras levé, de faire une pause avec la conscience en serrant (légèrement) de relier la peau, le muscle et l’os), et ensuite d’étirer. Je vous assure que le ressenti n’a rien à voir, en profondeur et en intensité. Bref, je suis époustouflée de découvrir cette définition aussi essentielle de l’alignement.
Un sujet tabou évoqué mais toujours tabou
Lois a évoqué à plusieurs reprises les bandhas. Elle nous a même enseigné Uddiyana Bandha debout, en nous disant qu’elle avait peur de l’enseigner. Peur de quoi? Le sujet est enrobé de mystère. Je vous en ai déjà parlé, vous expliquant que j’avais pris sur moi d’évoquer les bandhas dans mon enseignement de manière claire, alors que ce sujet est occulté dans notre système de yoga. En vérité il est contourné car j’ai bien repéré que certaines instructions décrivent finalement Mulabandha sans le nommer. Jalandhara est mentionné sans réserve, pas uniquement en pranayama mais aussi dans les inversées telles que Salamba Sarvangasana.
Les bandha font partie du yoga et des enseignements dans toutes les écoles de yoga (à ma connaissance). Mais pas chez nous. Pourquoi?
1er indice: Lois nous a dit que B.K.S Iyengar et Geeta ont cessé de les enseigner. Cela signifie que les bandhas ont bien été enseignés. Et puis il y a eu arrêt volontaire. Pourquoi?
J’ai posé la question à quelques enseignants: personne ne savait. Une enseignante expérimentée et formatrice (aujourd’hui mentor selon les nouvelles règles) m’a même répondu: “je ne sais pas et je pense qu’elle même ne le sait pas”. Je suis donc repartie avec mon “pourquoi”. J’ai à nouveau évoqué le sujet au milieu d’un petit groupe (je suis têtue 😉) et là, une enseignante de longue date de la même génération que Lois a répondu sans l’ombre d‘une hésitation: “parce que des femmes ont cessé d’avoir leurs règles”. Elle a confirmé que Guruji enseignait les bandhas de manière très puissante. Considérez qu’il s’agit d’une réponse officieuse car la source ne vient pas du RIMYI directement. Cela explique pourquoi Lois a enseigné un Mulabandha avec le souffle et la visualisation de l’aspiration. Elle nous a précisé que le Mulabandha dans ces conditions se faisait, sans action musculaire.
Retenons que les 3 Bandhas, Jalandhara Bandha (le sceau de la gorge), Uddiyana Bandha (le sceau de l’estomac) et Mulabandha (le sceau de la racine) doivent être réalisés de manière contrôlée et très douce.
Le point nouveau
La notion de nouveauté diffère d’une personne à l’autre car nous entendons, comprenons, appliquons et intégrons des points techniques différents. Exemple a été pris dans Parsvotanasana ou Virabhadrasana 1, je ne sais plus, mais dans une posture qui nécessite de tourner le bassin. Selon ma compréhension jusqu’ici, le mouvement de rotation en spirale qui commence à partir du pied arrière embarquait toutes les parties de la jambe pour aboutir à aligner les deux hanches. Et bien non, il faut laisser tranquille le genou qui doit rester dans l’axe du pied. Si la cuisse doit bien tourner pour idéalement faire face à l’avant, il est normal et juste que la rotule reste en diagonale. Parmi les différents points qui m’ont interpellée, je vous livre celui-ci parce qu’il en va de la bonne santé de nos genoux.
Lois a très souvent fait référence aux photos de Lumière sur le Yoga. Elle a une connaissance décortiquée des postures classiques. Autre petit coup de fouet: il nous faut (à nous les enseignants), revenir à cet ouvrage de référence plus souvent de manière à nous imprégner du positionnement des différentes parties du corps.
L’anecdote qu’on ne peut pas oublier
Ma petite fille Gabrielle va prendre 4 ans le 20 novembre. Elle est à fond dans l’âge du “pipi caca”, un courant naturel contre lequel ma belle-fille lutte vaillamment à grand renfort d’explications.
Il s’avère qu’en yoga, certaines anecdotes autour de ces zones se retiennent plus facilement que les autres. Faeq Biria avait ouvert la voie en Caturanga Dandasana pour nous faire faire un Mulabandha sans le nommer. Après plusieurs tentatives plus ou moins réussies, il nous surprend par une instruction qui a marqué tous les esprits (en nous faisant éclater de rire): “ Aspirez la bouche anale dans le cerveau”. Je me suis appropriée cette instruction remarquablement efficace, et drôle de surcroît. Pendant les cours il est important de rire à certains moments, cela détend l’atmosphère et nos muscles aussi!
Voici l’instruction de Lois qui lui vient de Geeta pour compléter ce registre, alors que nous étions en Prasarita Padottanasana. Comme vous le savez, cette posture de très grande ouverture du bassin est bénéfique pour les organes abdominaux mais surtout elle facilite le transit. J’ai d’ailleurs expérimenté cet aspect avec une participante du 1er voyage au Kérala qui souffrait de constipation depuis son arrivée. L’ennui, c’est que ses traitements (potions et cachets), ne pouvaient pas commencer tant qu’elle restait encombrée. Notre durée de cure était plus courte alors et chaque jour comptait. J’ai fait pratiquer Prasarita Padottanasana de manière prolongée et elle s’est débloquée! Tout du moins le processus d’élimination a été amorcé. Bien sûr, on lui avait donné en même temps de quoi aboutir au même résultat mais pour elle, le déclencheur a été Prasarita Padottanasana.
Cette posture est en général montrée de dos comme ci-dessus ou de profil. Pour que vous voyiez autant que vous ressentirez le grand écart anal, elle mériterait d’être vue par l’arrière. Cela rendrait alors la photo indécente tellement cela vous sautera aux yeux. J’en profite pour vous dire que ce n’est pas le sommet de la tete qui est posé au sol (ce point est acceptable pour des débutants qui ont tendance à poser le front. Avec l’expérience, il faut ramener l’arrière de la tête au sol ce qui crée un léger Jalandha Bandha et donne une autre dimension à cette posture royale qui est à la fois flexion avant et inversée, pour autant qu’on la tienne minimum 5 minutes.
Geeta a dit un jour: “Si vous êtes constipé-e, ouvrez l’anus au moins une fois par jour” (et c’est là que cela fait rire 😂).
Mine de rien vous avez là une prescription yogique en cas d’intestins paresseux.
J’espère que vous ressentirez Prasarita Padottanasana autrement désormais avec une attention toute particulière à la dilatation de ces zones. En yoga, il n’y a pas d’endroit du corps oublié ou ignoré. Il faut y aller! 😄
Pour le coup, j’espère que vous ne me trouvez pas trop “crue”.
La convention nationale 2025 se tiendra à Arles à partir du 7 novembre. Si vous êtes pratiquant régulier de yoga Iyengar®, pensez y! Cela vaut la peine d’être guidé par un enseignant sénior (au sens expérimenté) issu ou largement imprégné des enseignements du RIMYI. C’est un moyen de consolider notre communauté et de renforcer ce sentiment fort d’appartenance. Beaucoup de pratiquants d’autres écoles de yoga n’ont pas cette chance, ils ne connaissent que leur enseignant (c’est déjà beaucoup). Il faut profiter de cette opportunité qui s’offre à nous, à vous, et qui est une des caractéristiques du yoga Iyengar® ancré sur la tradition de transmission orale.
La posture du jour: Parivritta Trikonasana
Le triangle retourné est une posture debout et une torsion. Elle est complexe à maîtriser. A l’inverse de Padmasana par exemple (la posture du lotus) que des non yogis au bassin ouvert peuvent pratiquer sans apprentissage préalable (la chance!), Parivrtta Trikonasana fait appel à beaucoup de points techniques à coordonner. On pourrait y passer la journée!
Passons en revue, les points de difficultés qui font obstacle à la posture correcte. Je vous évoque ici les principaux
L’étirement des ischions jambiers
S’ils sont courts, le talon arrière décolle. L’un des premiers points clés majeur consiste à presser le bord extérieur du pied arrière. L’ancrage dans la posture en dépend. Ce point n’est pas négociable (sauf aménagement en raison de problèmes de cheville). Toutes les postures qui participent à l’étirement des ischions jambiers sont de bonnes préparations pour Parivrtta Trikonasana. Au plus simple et à titre d’exemple:
Adho Mukha Svanasana pour autant que les actions correctes soeint activées sinon il n’y a aucun effet sur l’arroère des jambes
Uttanasana avec un support sous la nuque des orteils
Parsvottanasana aménagé les bras levés contre le mur
L’alignement du bassin
Cela s’apprend en Parsvottanasana. C’est pourquoi en cours débutant on introduit Parivrtta Trikonasana à partir de Parsvottanasana.
Le déséquilibre du bassin s’entend dans trois directions:
avant/arrière (la hanche de la jambe arrière trop en arrière)
haut/bas (en général, la hanche droite écroulée sur la jambe avant)
gauche/droite (souvent la tête de fémur de la jambe avant se décale vers l’extérieur, c’est pourquoi on doit imaginer le bassin entre deux rails)
Il existe donc de nombreuses techniques pour prendre conscience et corriger ces déséquilibres. Parsvottanasana est une posture insidieuse car le bassin n’est jamais définitivement acquis. Ce point d’attention est essentiel. C’est pourquoi il convient de maîtriser Parsvottanasana et son bassin (et d’autres points) avant d’aborder Parivrtta Trikonasana.
L’axe
En lien avec le bassin, l’axe coccyx/arrière de la tête doit être respecté. La tête part le plus souvent en avant, elle doit être ramenée en arrière. En vérité l’axe prend sa source dans le talon arrière qui doit presser le sol.
La caricature de la posture consiste à avoir la tête à Strasbourg et le bassin à Nantes, au lieu de rester dans l’axe Calais/Perpignan. J’espère que ces considérations géographiques vous éclairent!
La souplesse des épaules
Les épaules ou le haut du dos raide empêchent d’atteindre la posture finale et de rentrer dans la géographie de la posture.
Les erreurs fréquentes consistent à avoir l’épaule supérieure et son bras en avant et l’épaule inférieure en arrière. Observez sur les photos le parfait alignement bras/poignets/épaules avec les deux bras sur une même ligne.
On ne met pas de l’huile dans les articulations des épaules du jour au lendemain. Les gomukasana et paschimanamaskar sont de bonnes préparation pour les épaules de parivritta Trikonasana.
L’étirement du buste
Dans cette posture on a tendance à se recroqueviller et à rétrécir le devant du buste. C’est pourquoi les flexions avant debout dos concave sont indispensables pour comprendre cet étirement ((Uttanasana, Parsvottanasana, Prasarita Padottanasana). L’espace est indispensable à la torsion.
La torsion
La torsion est un mouvement en spirale autour de l’axe central qui part du talon. C’est un mouvement progressif de spirale en volutes vers la tête qui tournera en dernier.
L’ennui pour beaucoup est de ne pas savoir à partir d’où tourner.
Il faut comprendre aussi que le dos inférieur et le devant du buste supérieur s’étirent dans des sens opposés.
Le bas du dos inférieur descend (peau et chair) à partir de la colonne vertébrale. Cela amène de la douceur, de la fluidité et crée de l’espace pour amener l’omoplate en avant. La posture est juste quand la chair, la peau et l’omoplate se retrouvent superposés (cela vous rappelle quelque chose?).
Le devant du buste supérieur s’étire grâce au bras supérieur vers le haut avec la poitrine supérieure qui peut monter.
L’équilibre
Et oui revenons aux pieds: les deux bords internes des pieds doivent presser le sol. Nous ferons avec la main sur une brique. Il est impératif de cultiver l’aspect trépied avec 3 points d’appui au sol.
J’aurais encore beaucoup à vous dire mais je m’arrête ici. C’est déjà un bon début, n’est-ce pas.
On se retrouve ce soir pour expérimenter à 18H30 ⬇️
Parivritta Trikonasana est donc une posture debout, une torsion mais aussi une posture d’équilibre car vous verrez qu’on a vite fait de tanguer. Elle est contre indiquée pendant les lunes (les règles). Dans ce cas on reste en demi Parsvottanasana. C’est une posture intéressante qui mérite d’être pratiquée sans limite!
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Mot de passe : holiways06
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Merci à vous pour votre fidélité qui me touche et m’encourage à vous consacrer du temps 🙏
En attendant, je me réjouis de vous retrouver sur le tapis
Namasté
Isabelle